La Fondation Air Liquide a joué tout son rôle dans le dispositif du Groupe face à la covid-19, alors que l’action de la recherche fondamentale comme le besoin aigu de compétences dans l’industrie sont passés au premier plan. Le président de la Fondation et un représentant des Actionnaires auprès de la Fondation s’expriment sur leur action.
JEAN-MARC DE ROYERE,
Président de la Fondation Air Liquide
La recherche scientifique et l’insertion professionnelle, deux sujets sur lesquels la Fondation travaille, sont passées au premier plan avec la crise de la covid-19. Une recherche fondamentale puissante s’est révélée indispensable pour surmonter les défis les plus compliqués, comme le travail sur l’ARN messager l’a montré. Cette crise a aussi mis en exergue la nécessité d’attirer les jeunes vers les métiers techniques pour « réindustrialiser » certains territoires. Les Fondations comme la nôtre sont des compléments indispensables à l’action publique dans la « sortie de crise » car elles allient prise de risque, souplesse, vitesse de décision, proximité et expérience du terrain.
Dès le début de la pandémie, en mars-avril 2020, la Fondation a débloqué des moyens pour mieux comprendre le virus et ses effets à long terme. Onze équipes françaises et européennes ont été soutenues, issues d’instituts de virologie ou de laboratoires de recherche hospitaliers. Ces projets ont été sélectionnés avec soin, en fonction des objectifs de recherche et du potentiel de chaque équipe. Les premiers résultats sont très prometteurs et alimenteront les progrès scientifiques bien au-delà de la covid-19. En parallèle, nous avons fait un effort particulier pour soutenir l’insertion dans les territoires d’industrie, signant des partenariats de durée avec quatre associations en France. Enfin, une aide humanitaire d’urgence a été déclenchée rapidement vers une trentaine de projets en Afrique, en Inde, en Asie du Sud-Est, mais aussi en France et en Europe pour financer des produits d’hygiène, nourriture ou médicaments.
Les Actionnaires nous ont fait part, lors d’une enquête réalisée en octobre 2020, de leur appui massif aux axes de la Fondation. Leur soutien à la Fondation est très important. Nous les informerons régulièrement de l’évolution des projets, pour que la Fondation Air Liquide soit bien « leur » fondation.
BERNARD VAYSSE,
Actionnaire et membre du Comité des
territoires de la Fondation Air Liquide
J’ai 71 ans et je vis près de Rennes. Je suis un retraité actif avec plusieurs activités bénévoles, notamment comme administrateur de deux associations dans le domaine du handicap et de la santé mentale. Il y a quinze ans, j’ai choisi de devenir Actionnaire d’Air Liquide pour trois raisons : la solidité de l’entreprise, son choix de concilier performance économique et développement durable, et la place centrale de la responsabilité économique et sociale dans sa réflexion stratégique. Je suis aussi membre du Comité de Communication auprès des Actionnaires depuis deux ans.
Mon rôle est de renforcer le lien entre le Groupe et ses Actionnaires individuels et de mieux relayer ses messages, et notamment ses engagements pour un développement responsable sur le long terme ou encore la prise en charge de pathologies chroniques comme le diabète ou l’insuffisance respiratoire. À cet égard, j’apporte ma pierre à l’édifice en m’appuyant sur l’expérience accumulée dans ma vie associative et professionnelle, en particulier dans le domaine du handicap et de la santé.
J’ai intégré récemment le Comité des territoires de la Fondation Air Liquide. En tant que membre de ce comité, je participe à la sélection de projets liés au développement local, en Europe et dans le monde. Je porte ainsi la voix des Actionnaires dans le choix de ces projets qui soutiennent en priorité l’insertion professionnelle. En effet, ces associations ont besoin d’être connectées au monde de l’emploi et de l’industrie, ce que leur apporte la Fondation avec l’écosystème du groupe Air Liquide.