Livret de l'actionnaire 2021

Hautes technologies : Dans la course à l’innovation : électronique et deep tech

Innover pour s’adapter aux besoins de nos clients et de nos patients

Hautes technologies : Dans la course à l’innovation : électronique et deep tech

L’innovation est vitale pour nos clients et fait partie de notre ADN. En 2020, alors que le monde s’adapte pour faire face à la crise de la covid-19, Air Liquide accélère le rythme pour répondre à la demande exponentielle de ses clients dans le numérique, la transition énergétique et la recherche scientifique. De l’industrie électronique à l’exploration spatiale en passant par l’informatique quantique, le Groupe apporte son expertise afin d’aider ses clients à répondre aux évolutions de la société.

Les confinements successifs dans de nombreux pays ont accéléré l’adoption des technologies numériques. Télétravail, enseignement à distance, divertissement : tout se passe désormais en ligne. Selon une étude de McKinsey & Co(1), particuliers et entreprises ont effectué un bond en 2020, accélérant la transformation digitale de trois à quatre ans. Les entreprises interrogées déclarent avoir pris une avance de sept ans sur leur programme de transformation numérique.

Dans le secteur de l’électronique, cette situation a entraîné une hausse de la demande en équipements informatiques et la mise en place d’infrastructures numériques plus performantes. Une forte demande constante sur l’année, à mesure que le monde s’adapte à la « nouvelle normalité ». En dépit des boulever-sements, tant dans l’organisation du travail que dans les modes de production, les acteurs de l’industrie électronique ont continué à innover.

Au cours de cette période, Air Liquide s’est mobilisé aux côtés des leaders de cette industrie pour fournir les gaz de très haute pureté, concevoir les matériaux avancés et proposer les services nécessaires à la fabrication de composants électroniques et de semi-conducteurs. Dans ce secteur ultra-concurrentiel, rester dans la course à l’innovation incite les acteurs à concevoir des appareils toujours plus rapides, plus puissants, et plus riches en fonctionnalités, tout en réduisant les coûts financiers et environnementaux. Cela implique des processus de fabrication plus complexes et des composants toujours plus petits – des micropuces de taille nanométrique (inférieure à cinq nanomètres), qui exigent de la précision et des matériaux de haute qualité.

Pour répondre à ces nouveaux défis, Air Liquide peut compter sur son réseau de Campus Innovation et ses centres de matériaux avancés, permettant de créer des matériaux uniques, qui deviennent ensuite des standards du marché. Un exemple ? La gamme de matériaux de gravure enScribe, qui facilite la fabrication de structures de mémoire 3D complexes en réduisant l’impact sur l’environnement. L’industrie électronique a ainsi réduit ses émissions de CO2 de 140 000 tonnes en 2020.

De l’infiniment petit à l’infiniment grand

Air Liquide a également poursuivi son partenariat avec l’industrie spatiale, où son expertise technologique unique, en matière de cryogénie extrême, en fait un acteur de référence. Le Groupe participe au programme européen Ariane et aux programmes spatiaux de la NASA, contribue à plusieurs missions d’exploration spatiale (satellites Météosat de troisième génération et IASI-NG(2), ExoMars, Luna Energy), et collabore avec la Station spatiale internationale (avec le système de réfrigération MELFI(3)).

+21%

En 2020, l’augmentation de la demande en appareils et en infrastructures numériques a permis d’accroître les ventes de matériaux avancés d’Air Liquide.

(1) « Comment la pandémie de covid-19 a poussé les entreprises à adopter la technologie et a transformé les activités pour toujours », McKinsey & Co, 5 octobre 2020.

(2) L’Interféromètre Atmosphérique de Sondage Infrarouge-Nouvelle Génération est un instrument conçu par le Centre National d’Études Spatiales installé à bord de satellites météorologiques dont l’objectif est de fournir des observations de l’atmosphère pour la prévision de la météo.

(3) MELFI est un cryoréfrigérateur utilisé à bord de la Station spatiale internationale (ISS) pour la congélation et le stockage d’échantillons biologiques et d’autres prélèvements de recherche à des températures allant jusqu’à - 95 ° C, avant leur retour sur Terre.

(4) Technologies de rupture fondées sur des avancées scientifiques de nature à changer les modes de conception et de production.