Être une femme dans un métier surtout exercé par des hommes n’est pas toujours facile. Pourtant, Lori Kuiper, ingénieure soudeuse, a grandi avec la conviction que n’importe qui peut faire n’importe quoi. Aujourd’hui, elle est déterminée à transmettre ce message et encourage les femmes à choisir la voie qui leur plaît.
À 24 ans, j’ai postulé à un programme d’apprentissage chez General Motors. Il y avait trois places disponibles pour des femmes. Lors de ma première journée, je me suis retrouvée dans une fonderie pleine de fumée, un endroit sombre, avec des ponts roulants qui déplaçaient des seaux remplis de métal en fusion. À ce moment-là, je me suis demandé dans quoi je m’étais embarquée ! Mais depuis, ma carrière a beaucoup évolué, et je ne serais pas chez Airgas si cette opportunité ne s’était pas présentée. C’est la preuve que, lorsqu’une entreprise est déterminée à faire bouger les lignes, cela porte ses fruits.
Il y a de nombreuses initiatives locales remarquables auxquelles je participe, telles que Weld Like A Girl™ et Women Who Weld®(1). Chez Air Liquide, le programme Women in TCL(2) soutient les femmes pour qu’elles progressent dans leur domaine. À travers la reconnaissance de leurs connaissances techniques et de leur expertise scientifique, il leur offre un parcours professionnel flexible et structuré. Nous sommes également impliqués dans les questions d’éducation. Nous mettons à disposition du matériel de soudage, et nous proposons des formations pour accompagner les enseignants et les étudiants vers de nouvelles compétences métier. Cela peut sembler insignifiant, mais le fait de ne pas pouvoir trouver un équipement de protection individuelle adapté constitue en soi un réel obstacle à l’apprentissage.
Je leur dirais qu’il s’agit d’un endroit où leur voix sera prise en compte et où les différents points de vue seront valorisés. Mais surtout, je leur dirais de ne pas laisser les autres leur imposer des limites ou les détourner de leurs objectifs.